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À Ryad, Macky Sall expose “l’Afrique des solutions” et appelle à l’émergence d’un nouvel “ordre mondial”

À Ryad, Macky Sall expose “l’Afrique des solutions” et appelle à l'émergence d'un nouvel “ordre mondial”

Macky Sall a animé un panel sous le thème  “Afrique et le nouvel ordre mondial”. L’occasion pour lui de revêtir sa robe d’avocat des causes continentales. 
Le Président de la République, Macky Sall, a participé ce mardi à Ryad au “Future Investment Initiative Summit”. Lors de ce rendez-vous, où étaient présentes les sommités du Golfe, dont le Prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salmane, le Président de l’Union africain a une fois de plus vendu son concept “d’Afrique des Solutions”, qu’il avait déjà évoqué à la tribune des Nations-Unies. Loin de l’afro-pessimisme en vigueur, il a déroulé devant les investisseurs les potentiels du contient : “30 millions de km2, ses ressources humaines, plus de 60% des terres arables du monde, ses richesses minières, forestières, hydriques et énergétiques. Gouvernements à la tâche ; jeunesse vibrante et créative qui innove, entreprend et réussit ; des millions d’hommes et de femmes qui travaillent dur investissent, créent de la richesse et génèrent des emplois. Afrique en construction : routes, autoroutes, chemins fer, aéroports, ports centrales électriques, barrages”.  
À ce titre, Macky Sall n’a pas manqué de rappeler les partenariats féconds noués avec les États du Golfe  : les Emirats A. Unis avec Dubaï Port World dans le cadre de la réalisation du port de Ndayane, plus gros investissement privé du Sénégal, et l’ Arabie Saoudite avec ACWA Power pour une centrale électrique et l’usine de dessalement d’eau de mer.
 
Macky Sall a exhorté ses interlocuteurs à davantage densifier et diversifier leur coopération avec l’Afrique et à explorer le secteur agricole en particulier : “Toute l’Afrique est en chantier, tout ou presque est à construire, c’est la dernière frontière du développement : infrastructures (ex : autoroutes à péage et c’est rentable) ; agriculture et agrobusiness. L’Afrique a le potentiel de se nourrir et d’aider à nourrir le monde. La crise actuelle devrait être une opportunité d’investir davantage dans l’agriculture. Autres secteurs porteurs : énergie, mines, habitat, tourisme et hôtellerie, santé et biotechnologie (MADIBA/BioNtech), numérique”.
 
Réforme de la gouvernance mondiale
Vingt-quatre après ses sorties remarquées sur la crise que traverse le système de Nations-Unies, le Président a une nouvelle fois saisi l’opportunité de cette rencontre internationale pour prêcher l’avènement d’un nouvel ordre mondial plus juste. “L’ordre mondial est politique, économique, financier, mais aussi social et culturel. Ce sont toutes ces dimensions qu’il faut revoir, préconise-t-il. Les réalités du monde ont changé. Résister aux réformes c’est ignorer toutes ces réalités et les besoins de l’écrasante majorité de l’humanité au risque de susciter désintérêt, méfiance et défiance vis-à-vis des Institutions actuelles. Si on ne réforme pas, les Institutions vont être de plus en plus décrédibilisées et contestées ; et ceux qui se sentent exclus ou à l’étroit dans les Institutions actuelles vont chercher des alternatives”. 

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