Africaleadnews – (Mauritanie) Une tempête dans un verre de cristal. Comme un harpon en mer, les démons ont refait surface. Le haut fonctionnaire de l’État mauritanien, universitaire émérite, ancien Patron de l’OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal) de 2002 à 2013, Mohamed Salem Ould MERZOUG est au coeur d’une cabale outrancière de la part de personnes encagoulées derrière des tracts anonymes aux contenus nauséabonds.
Un coup d’épée dans l’eau. Loin d’être un brûlot médiatique, les lignes qui ont surgi subitement sur la toile aux allures d’un tract ne reflètent pas la vérité des faits. Le réalisme et la lucidité ont manqué au rendez-vous dans la restitution de ce pamphlet inquisiteur. Aussi bien dans le fond que la forme, tout s’apparente à un excès de zèle, nonobstant les turpitudes de ce chapelet de contre-vérités, aux contenus violents, haineux et désobligeants. Ce tract anonyme qui circule et qui est souvent remis au goût du jour est un bis repetita. Avec un seul objectif, de nuire et de salir la réputation d’un homme qui s’est forgé une réputation irréprochable au gré des épreuves politique et administrative qui l’ont propulsé à occuper des fonctions stratégiques en Mauritanie (plusieurs fois Ministre ) et au Sénégal au titre de Haut-commissaire de l’organisation communautaire de 2002 à 2013, ayant en charge la gestion du bassin du fleuve Sénégal durant plus d’une décennie. En réalité, l’on peut s’interroger sur ces mains invisibles qui clapétinent, guillotinent, si elles ne sont pas animées d’un agenda planifié pour bizuter Salem Ould MERZOUG. Ce tract est celui de trop. A juste titre, pouvons nous dire. Le parcours et la grande expérience du Ministre mauritanien des Affaires Etrangères qui a bien blanchi sous le harnais constituent de bonnes béquilles qui l’ont préparé à toutes les épreuves y compris, cette salve de mensonges cousus de fil blanc.
Ces assidus veilleurs anonymes qui reviennent à la charge, dévoilent progressivement leur agenda et leur posture d’imposteur attitré. Mohamed Salem Ould MERZOUG, reste un haut serviteur de l’État et indifférent à tout ce qui ne relève pas de l’intérêt général de son pays. Les faits relatés dans ce tract ne lui ressemblent guère. C’est un homme aux vertus sacerdotales. Toutefois, il est légitime de remettre les choses au bon endroit…
Une mandature à l’OMVS révélatrice de hauts faits
Dr. Mohamed Salem Ould Merzoug, au four et au moulin, est un homme de défis, au volume de travail impressionnant. Tout cela avec méthode et cohérence dans la démarche. Il a dirigé avec brio le Haut-commissariat de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) qui a son siège à Dakar, la capitale du Sénégal. Sherpa securocrate il y’a quelques mois et actuel patron de la diplomatie mauritanienne, son magistère à l’OMVS (2002-2013) est assez révélateur. Vérité des faits et chiffres à l’appui sont suffisants pour démêler l’écheveau et séparer le vrai du faux. Sous le parapluie de Mohamed Salem Ould MERZOUG, l’OMVS a connu son moment de gloire, une sorte d’âge d’or. Il est l’artisan du climat d’apaisement et de normalisation entre les acteurs étatiques, de la révélatrice et fédératrice charte des eaux et ses outils d’application, de l’adhésion de la Guinée, du Cadre Stratégique, SDAGE, du Parachèvement des travaux de Manantali, Felou et Gouina, de la Réforme Institutionnelle avec la création du Comité de bassin. En termes d’investissemens stratégiques qui ont fortement et positivement impacté les économies des quatre pays (Mali, Mauritanie, le Sénégal et la Guinée), Salem Ould MERZOUG en est le grand bâtisseur. L’OMVS a capté le plus grand volume de financements jamais acquis durant toute son histoire.
Ce n’est pas un hasard donc, si cet ancien conseiller Politique de Ghazouani pendant la dernière campagne présidentielle, est perçu au-delà même de son pays comme un homme d’État à la compétence reconnue, à la courtoisie avérée, aussi à la posture consensuelle. Cet art de trouver des compromis loin des compromissions, font de lui un Marquis inoxydable de la République, d’une loyauté débordante vis-à-vis du Président Ould Ghazouani. Tout cela est sous-tendu par une expertise dans la gestion des affaires étatiques. De la plus-value dans la prise en charge des urgences des populations dans une sous-région engluée dans une spirale aux fragments détonateurs (terrorisme, pauvreté, sous-emploi criard)
Pas de temps pour des «insignifiances»
C’est cette tâche énorme, ce défi si grand qui occupent l’emploi du temps de ce technocrate qui brûle du désir de réussir et d’atteindre chemin-faisant les objectifs fixés. Il faut noter que le Président Ould GHAZOUANI a mis la barre haut.
Les enjeux sont là et multiples. Le challenge est de faire de telle sorte que la gouvernance du Président GHAZOUANI brille au grand bonheur des Mauritaniens. Les bases ont été jetées et la feuille de route est claire. Le quotidien du Ministre Salem Ould MERZOUG qui le cheville au corps, loin de ses étuves à bulles de baudruche est surtout de veiller à la bonne gouvernance, à la sécurité des biens et des personnes et à la cohésion sociale. Sur les rails du développement « Ould Merzoug, réformateur engagé n’a vraiment pas le temps de faire attention aux balivernes », nous confie-t-on du côté de Nouakchott. Quant aux masques, ils tomberont. Car, demain fera jour.
Par Ismael AÏDARA (Confidentiel Afrique)