Salon du médicament de Senpharma – vers une prise en charge intégrée du patient
Salon du médicament de Senpharma - vers une prise en charge intégrée du patient
Le salon du médicament de Senpharma, tenu les 26 et 27 juin à Dakar, au Sénégal, sous le thème « La prise en charge intégrée du patient : Quelles stratégies de collaboration entre les professionnels ? », a été une plateforme importante cette année pour tous les acteurs du secteur de la santé. Les discussions ont porté sur les défis réels, les enjeux cruciaux et les perspectives prometteuses de la parapharmacie. L’événement a été co-organisé par l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP) et l’AGENCE DIMENSIONS, spécialiste de l’organisation d’événements internationaux.
Pour l’ARP, ce salon est un moment « de faire connaître et partager la réglementation pharmaceutique régie au Sénégal ». Selon Docteur Oumy Kalsoum Ndiaye Ndao, « le Sénégal depuis 2021 est sur l’épreuve d’évaluation de son système réglementaire ».
« Nous sommes aujourd’hui dans le Salon de Senpharma, à sa 10e édition qui était pour l’ARP de venir partager la mission par de suivi politique nationale, des orientations stratégiques pour réguler le secteur de la pharmacie. Et depuis sa création en 2022, sur une phase de vulgarisation pour faire connaître ses missions et ses attentes. Le salon avec nos consœurs et confrères a été l’opportunité de venir vers le grand public pharmaceutique dans tout l’écosystème pharmaceutique, qui contient aussi bien des pharmaciens, des financiers, des gestionnaires qui tournent autour des médicaments, de faire connaître, de faire partager la réglementation pharmaceutique régie dans notre pays », a déclaré Docteur Oumy Kalsoum Ndiaye Ndao, Directrice général ARP.
Ce qui, selon elle, va permettre aux acteurs de s’aligner aussi bien dans la politique, la vision, mais la mise en œuvre de ces politiques.
« Le Sénégal depuis 2021 est sur cette épreuve d’évaluation de notre système réglementaire. 2021 avait sorti un niveau de maturité 1, avec plus de 187 recommandations dont le Sénégal a réagi immédiatement avec un plan d’action intégré pour la mise en œuvre. Et de cela, il y avait des recommandations phares sur les 9 fonctions réglementaires », a indiqué Mme Ndao.
Réduction des recommandations de l’OMS
Elle poursuit : « Le Sénégal a déroulé de la mise en place de cette agence par le décret 824, de la dévolution du patrimoine de la DPM et du LMCM jusqu’à la mise en œuvre des fonctions pour répondre à cette atteinte de l’OMS sur les 187 recommandations. En 2022, nous avons réduits début 2023 au mois de mai, on est passé à 33, décembre 2023, on était à une seule recommandation qui constituait à rendre les clés du laboratoire de contrôle qui était en réfectionnèrent avec le laboratoire bio vaccin », dit-elle.
Dans la foulée, la Directrice générale de l’ARP ajoute : « En décembre 2023, l’auto évaluation du Sénégal a donné un niveau de maturité 3 sur les 9 fonctions réglementaires. Mais le processus est ce que quand le pays termine son évaluation, l’OMS envoie des experts qui viennent vérifier cette évaluation. Donc l’évaluation, c’est un angle d’analyse. Par rapport à une vision ».
Et ce qui est ressorti de cette évaluation du 28 avril au 4 mai, souligne-t-elle, « ce que sur nos 9 fonctions réglementaire, les 7 fonctions réglementaires étaient de niveau de maturité 3. Parmi eux, nous avons les inspections, l’essai clinique, le système réglementaire, l’octroi des licences, la surveillance des marchés, le contrôle des médicaments sont tous passez au niveau de maturité 3 ».
« Pour le vaccin 8e fonction, nous sommes de maturité 3, mais il faut que l’institut pasteur de Dakar déclenche la procédure de Madiba qui est prévu en cette fin juillet pour qu’on soumette de nouvelles donnes. Les niveaux de vigilances pour les pharmacovigilances restent une recommandation qu’il fallait compléter », a-t-elle expliqué.
« Le niveau 3 implique plusieurs résultats impactant »
Par ailleurs, Dr Oumy Kalsoum Ndiaye Ndao de préciser : « Si le ministre dit que nous sommes de maturité 3 oui, mais nous attendons la confirmation de l’OMS sur l’étiquette officielle avec un retour de rapport. Aujourd’hui, nous sommes dans l’expertise nationale ».
Pour la Directrice, « l’OMS définit un pays d’un niveau à un système réglementaire qui est là, mais qui ne règle pas le problème. Le niveau 2 est là, mais n’est pas intégré. Nous sommes dans la maturité 3. Ce qui reste ce que l’OMS nous donne le quitus et le rapport officiel », a laissé entendre Mme Ndao.
Selon elle, le niveau 3 implique plusieurs résultats impactant. « La première chose, pour un produit producteur de vaccin, un pays, on ne peut pas libérer les lots de vaccins reconnus pour être commercialisé si le pays n’est pas de niveau de maturité 3. Tout ce qui est effort autour du projet de Madiba, autour de l’institut Pasteur est soutenu par ce niveau de maturité 3 ».
La deuxième chose, dit-elle, c’est le marché commun sous régional. « Ça donne le quitus à la crédibilité du médicament. Quand une agence est niveau de maturité 3, il atteint le seuil d’être vulgarisé et reconnu sur le plan national et international », a conclu Docteur Oumy Kalsoum Ndiaye Ndao.