Après avoir été arrêté par une équipe mixte composée d’éléments du GIGN et de la BIP, puis placé en garde-à-vue par les enquêteurs de la Sureté urbaine (Su) du commissariat central de Dakar, pour « vol avec violence du téléphone portable d’une femme gendarme » et « appel à l’insurrection », Ousmane Sonko, fait face au Doyen des juges d’instruction, Maham Diallo depuis 11 heures. Pour l’instant, le leader de Pastef adopte la stratégie du silence devant le juge Mahama Diallo.
Ce dernier appréciera, selon son intime conviction, le dossier pour prendre une ordonnance. Il peut, ainsi, l’inculper et le placer sous mandat de dépôt, c’est-à-dire l’envoyer en prison, en attendant la suite de l’instruction, qui devra durer au minimum six mois, en vertu des dispositions de la loi pénale.
A noter que le juge peut accorder une liberté provisoire au maire de Ziguinchor en le plaçant sous contrôle judiciaire, une mesure assortie de diverses conditions. Dans ce cas, il devra se présenter une fois par mois devant le juge pour émarger, il ne peut sortir du territoire national sans l’autorisation du juge et il ne peut parler publiquement du dossier.
La troisième hypothèse, c’est la prise d’une ordonnance de non-lieu qui devra fermer le dossier à ce niveau.