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Dialogue politique- La contribution en 12 chapitres de Mamadou Sidibé

Dialogue politique- La contribution en 12 chapitres de Mamadou Sidibé

Le Président de la République Macky SALL est-il le Président de tous les Sénégalais ? J’ose affirmer, sans risque de me tromper que c’est non, les raisons qui m’ont motivé à tenir de tels propos sont les suivantes :

 Premier à solliciter une audience au candidat de l’APR Monsieur Macky Sall au terrain Deggo à Ndorong Kaolack le 19 février 2012, renouvelé le 19 mars 2013, le 1er juillet 2014, le 27 février 2015, puis aux premiers ministres le 29 mars 2013, le 01 juillet 2014, le 27 février 2015, à la première Dame Madame Marième Faye Sall le 29 mars 2013, le 01 juillet 2014, le 27 février 2015, à Monsieur Augustin Tine Directeur du Cabinet du Président de la République et à Mahmoud Saleh Directeur Cabinet politique du Président de la République le 02 mars 2020, pour qu’ils puissent faciliter ma rencontre avec le Président de la République et les Gouverneurs des régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine lors de sa tournée économique etc…Ces demandes d’audience renouvelées20fois, accompagnés de mes onze contributions dont la première date du 19 octobre 2012 et la derrière du 20 mai 2023.

L’unique motif de ces demandes répétées est d’apporter notre modeste contribution à la bonne marche du pays sous son magistère. Fort de l’expérience dont nous osons nous prévaloir.

Ces lettres ont été réceptionnées au bureau du courrier de la présidence avec accusés de réception, mais toutes ces demandes sont restées vaines, et sans réponses peut-être qu’ils me sous-estimaient, en me considérant comme un sénégalais ordinaire.

Contrairement à ses prédécesseurs, le Président DIOUF voir lettre du 05 juin 1988 sous le numéro 0440 et le Président WADE lettre du 06 février 2007 sous le numéro 00969, je ne sais pas en tant que Sénégalais ce qui le motive.

Pourtant s’il me recevait et m’écoutait, je suis sûr que certains de nos déboires auraient pu être évités ;

J’étais venu répondre à son appel du 27 avril 2013 au CICES. Il disait : « Tout Sénégalais qui a de bonnes idées pour son pays sera accueilli à bras ouverts ».

VOILA MA PARTICIPATION EN VUE DU DIALOGUE NATIONAL COMME D’HABITUDE

1- Je demande à l’opposition, à la société civile et à tous les mouvements d’obédiences politiqueet aux mouvements apolitiques de s’asseoir autour d’une table une négociation inclusive, à parler surtout, pour l’intérêt du Sénégal : pour la suppression du parrainage, en lieu et place d’une caution de 100.000.000 à 200.000.000F cfa, pour tous les candidats del’élection présidentielleà venir.
Je suggère que la candidature de Monsieur Macky SALL pour le compte BBY soit acceptée par les autres en respectant la jurisprudence du Conseil Constitutionnel sur l’ancien président Abdoulaye WADE en 2012 similaire à celle-ci. Pourquoi certains partis de l’opposition, la Société Civile etc. rejettent la candidature de Monsieur SALL,sous prétexte que ce dernier avait promis aux Sénégalais, qu’il ne ferait pas une 2ème candidature de 05 ans ?

2-  J’ai été, le 28 octobre 2022, le premier à émettre l’idée du deuxième « cinq ans », appelé « Deuxième quinquennat » du candidat Monsieur Macky Sall conformément aux dispositions de l’article 27 de la constitution de 2016, qui lui donne le droit de se présenterà venir, sans aucune ambigüité.

3- Le Futur Président de la République du Sénégal peut rester chef de son parti, contrairement au souhait de certains. Si non, il risque de se faire Hara-Kiri politiquement,parce que nous n’avons pas la même culture politique que d’autres pays où c’est le cas.

4-  Je réitère ma contribution du 25 septembre 2019 pour l’instauration d’un statut pour les élus locaux adressée au Président de la République et du Président du dialogue national, je signalais que seuls les adjoints aux maires, les secrétaires élus, les présidents et vices présidents de conseil départemental bénéficient d’une indemnité mensuelle. Les membres simples étant laissés en rade à la différence de ceux du CESE et du HCTT.
Je rappelle qu’ils ont été élus par le même corps électoral, leur faire bénéficier d’une immunité municipale comme les députés, éliminer le systèmede parrainage des candidats pour les élections locales du 31 Janvier 2022, limiter leur mandat à 4 ans maximum et celui des députés, instauration du bulletin unique pour la réduction du coût et du temps de vote, augmenter le budget d’investissement à 75% etc…

5- L’acte 3 : est à saluer surtout pour l’autonomie qu’il a donnée aux collectivités locales mais il y a lieu de déplorer les lourdes charges de fonctionnement au détriment des investissements. En dépit de l’appui que le PACASEN apporte aux collectivités locales, il ya lieu de réduire leur nombre qui s’élève à (557) tandis que le nombre de conseils départementaux atteint quarante-six (46). La proximité géographique de certains conseils départementaux, mairies, par exemple, plaide pour leur fusion, car ils constituent de gros villages, il y a le cas des mairies de Sibassor, Dya,  Thiomby, Keur Baka, Thiaré, et Kahone alors qu’elles arrivent à peine à assurer leurs charges salariales.

Certaines n’assurent leur survie que par la collecte au niveau des marchés hebdomadaires, certaines ne l’ont pas et ne dépendent que du fond de dotation.

Il y a lieu de déplorer aussi le nombre pléthorique d’adjoints au maire qui impacte négativement sur le budget et les charges comme c’est le cas à Kaolack ou le chiffre est passé de 9 à 17.Il y va de la survie des collectivités locales avant les futures échéances locales.

6- Rassembler la classe politique sénégalaise pour avoir un esprit de dépassement et de grandeur comme Nelson Mandela (MADIBA). A son arrivée au pouvoir il a choisi son principal adversaire Mangoustou Boutelezi chef du parti politique LINKHATA comme son Ministre de l’intérieur et l’ancien Président Piter Botta qui le pourchassait comme son conseiller.

D’entamer la procédure légale auprès des institutions habilitées pour l’amnistie de Monsieur Khalifa SALL et Karim Wade et permettre à ce dernier exilé depuis 4 ans de retrouver les siens, au vu de l’âge avancé de ses parents, contribution du 1er octobre 2020.

Supprimer ou modifier les articles L 29 et L 30 du code électoral pour permettre à tout sénégalais qui désire d’être candidat pour les élections présidentielles à venir sans éliminer la possibilité de remboursement des montants dus à l’Etat suite à des condamnations.

De s’ouvrir au reste de la classe politique, notamment Messieurs Pape DIOP,Karim WADE, Khalifa SALL, Abdou MBAYE, Malick GAKOU, Ousmane SONKO, Cheikh Bamba DIEYE, Bougane GUEYE Dany, Cheikh Tidiane GADIO et Mamadou Lamine DIALLO etc.pour instaurer un dialogue permanent et sincère, afin d’aboutirà un large consensus qui pourra dissiper tous les malentendus et faire  taire les rancœurs, pour se retrouver autour de l’essentiel qui n’est autre que le développement économique et social de notre cher pays le Sénégal.Libérer tous les détenus en rapport avec les affaires qui opposent Ousmane SONKO à Mame Mbaye NIANG et Ousmane SONKO à Adji SARR de 2021 à maintenant pour apaiser la situation politique tendue.

Cette union autour du Président ne saurait aliéner la liberté d’action de chacune des entités politiques parce que dans une démocratie il faut une multiplicité d’idées et de positions et le tout dans une posture républicaine et c’est ce qui nous fera avancer.

7- A propos de la limitation des mandats du futur Président de la République du Sénégal.  je demande au Secrétaire général de l’APR, en collaboration avec les partis politiques, la société civile, les mouvements politiques et apolitiques dans le sillage du dialogue national et d’une concertation inclusive avant les élections présidentielles à venir, de procéder au renvoi de ces élections présidentielles à un an. On doit aussi, rouvrir la révision des listes électorales de 4 à 5 mois de manière transparente, ramener le mandat du futur Président de la République à 7 ans, renouvelable 1 seule fois,si l’on considère que 5 ans ou 60 mois s’il s’avère insuffisant surtout pour un pays en voie de développement comme le Sénégal, parce que les 03 premières années de son mandat, le Président est à son stage d’application, contrairement aux pays développés qui peuvent faire un mandat de 04 ans renouvelable une fois.

Et de donner une période grâce de 03ans au futur président pour qu’il puisse dérouler tranquillement son programme ;

8- A propos de la désignation du chef de l’opposition  du Sénégal , il faut discuter de son statut, avant ou après les élections à venir, puisqu’il n’ya pas de consensus sur les critères du choix, personne parmi les pressentis ne remplit les conditions,consensuelle ment revoir cette loi à l’image de certains pays, parce que tous ceux qu’on désigne pour occuper ce statut, ne sont pas partis aux élections sous la bannière de leur propre parti mais, plutôt sous la bannière d’une coalition.

9- Dissoudre le Conseil Economique Social et Environnemental et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales et rétablir le Sénat sous le modèle des Etats-Unis et de la France pour la consolidation de notre démocratie et la vitalité des institutions républicaines.

10- Je suggère au Président de la République de procéder à la réforme du système éducatif en introduisant l’enseignement du principe du droit fondamental, aussi bienen Français qu’en Langues nationales etc. à l’école élémentaire dès la classe de CM2, CM et lycées pour préparer les futures citoyens à connaître leurs droits et à se conformer aux dispositions légales :  « Nul n’est censé ignorer à la loi pendant que celle-ci est écrite en Français.

11- Suppression de la limitation du passage aux concours directe d’entrer à l’ENA et de la fonction publique sénégalaise j’exhorte, Monsieur le Président de la République en accord avec les autorités académiques de lever la limitation sur tous les concours, jusqu’à l’âge de « 45 ans », pour la hiérarchie B plus particulièrement l’ENA, vu que l’agent cotise durant le nombre d’année qu’il a travaillé pour sa retraite ce qu’il percevra en équivalence en pension, donner plus de chance aux sénégalais diplômés, étant entendu que l’âge à la retraite est porté de 65 à 68 ans ce qui est un blocage pour les sénégalais qui aspirent à un emploi, de ramener l’âge de la retraite au maximum à 60 ans pour tout fonctionnaireet ceci dans l’intérêt de tous les sénégalais.

12- Privatisation de la SENELEC : j’invite l’Etat à arrêter de perfusionner la Senelec, il doit la privatiser, à l’image de la SDE et de la Sonatel car cette dernière constitue une plaie béante pour l’économie nationale. Le gouvernement du PS l’avait entamé mais le régime libéral est revenu sur la décision.

Il faut prendre des mesures osées allant dans le sens d’une gestion rigoureuse de la boite, ce qui a toujours fait défaut au lieu de continuer à bénéficier de la manne financière de l’Etat.

Le Sénégal doit développer une politique économique mieux intégrée, plus compétitive mais moins concurrentielle avec les pays de la sous-région voire même à l’échelle continentale.

Je suggère au Président de la République d’exhorter vivement la Commission chargée de piloter le dialogue national d’examiner les présentes recommandations.

Fait à Kaolack, le 20 mai 2023

Mamadou SIDIBE responsable politique APR, Coordinateur des 3 régions Kaolack, Fatick, Kaffrine,du mouvement « Set-  Sellal », ancien conseiller spécial  du CESE, un homme stratège, politologue, un homme social et un visionnaire domicilié, au quartier Boustane 2 lot 1761 A Kaolack, tél 77 436 07 43 / 76 460 14 74:
Président du Front Ethique Républicaine pour Macky SALL (FERMS), créé le 1er octobre 2016  à Kaolack.

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