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« l’Afrique ne représente que 4% du trafic mondial de passager en 2019 »

« l’Afrique ne représente que 4% du trafic mondial de passager en 2019 »

« Avec plus d’un milliards deux cents millions de populations, l’Afrique ne représente que 4% du trafic mondial de passager en 2019, ceci est une anomalie » a déclaré le Directeur général de l’Anacim, Sidy Guèye lors de l’atelier des parties prenantes au transport aérien tenu à Dakar.

Région du monde avec les plus grands taux de croissance économique, l’Afrique est la dernière de la classe en termes de croissance du transport aérien, une autre anomalie. Il nous reste donc beaucoup de chemin à parcourir.

C’est pourquoi, il invite les entreprises du secteur aérien à coopérer davantage sur des liaisons interafricaines et au-delà par des accords commerciaux mutuellement bénéfiques pour rester compétitives.

« Voilà bien l’une des raisons de notre soif de libéralisation : la coopération et le partenariat entre transporteurs » dit-il.

Auparavant, rappelle-t-il :« Comme vous le savez, le Sénégal ambitionne de développer le secteur du transport aérien et de relever le défi de la libéralisation en s’appuyant sur son instrument national (Air Senegal), une plate-forme aéroportuaire dont le projet d’extension est en cours, de nouvelles offres de formation professionnelle à l’image de l’AIMAC (Académie internationale des métiers de l’aviation civile) et de l’école polytechnique de Thiès ici présente, le projet de centre de maintenance (MRO) et la mise en œuvre du plan stratégique  de l’Autorité de l’aviation civile qui permettra au Sénégal de mieux répondre aux exigences d’une aviation civile sure et ordonnée ».

C’est le lieu de souligner le soutien constant et sans faille que les Autorités, en premier lieu, Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Macky SALL et Monsieur le Ministre des Transports Aériens et du Développement des Infrastructures Aéroportuaires accordent à notre domaine d’activités.

Déjà, ces efforts portent leurs fruits. En deux ans, malgré une conjoncture économique post covid difficile pour le transport aérien avec une réouverture parfois lente des frontières, le Sénégal a retrouvé ses performances de 2019 en termes de volume de fret, de passagers et recettes et nous prévoyons de les dépasser pour l’année en cours.

Il ne peut y avoir de développement du transport aérien sans des infrastructures adaptées et c’est dans ce cadre le Sénégal s’est engagé dans des réformes structurelles afin d’accroître la part du transport aérien dans son économie avec un programme ambitieux de modernisation de ses aéroports régionaux.

Le MUTAA, il faut en être convaincu, facilitera le développement économique de nos pays, un pas inévitable vers l’intégration qui est la conclusion naturelle de l’existence d’un marché unique africain dédié aux services aériens.

« Nous avons la volonté de bâtir une Afrique de prospérité, d’emplois et de croissance. Une Afrique qui défend une économie ouverte, favorable aux échanges, seuls créateurs de richesse. Une Afrique désireuse de saisir les opportunités offertes par une industrie du transport aérien fonctionnant selon des règles communes.

C’est tout l’enjeu de notre désir commun d’intégration pour aujourd’hui et pour les générations futures.

Mais, il faut le reconnaitre, le trafic aérien interafricain n’est pas encore à la hauteur des potentialités démographiques, économiques et financières du continent ».

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