FME : Les députés de plusieurs pays s’engagent pour l’accès au liquide précieux dans le monde
FME : Les députés de plusieurs pays s'engagent pour l'accès au liquide précieux dans le monde
Le segment des parlementaires du 9ème forum mondial de l’eau a adopté, au deuxième jour dudit forum, un plan d’action pour à soutenir la déclaration de Dakar portée par les chefs d’Etat et responsables de grandes institutions.
La deuxième journée du forum mondial de l’eau qui se tient actuellement à Dakar a été dédiée aux parlementaires. Au terme de la rencontre, les parlementaires se sont engagés sur un plan d’action de 4 points. Pour le point 1, ils promettent ainsi d’accélérer la mise en œuvre à tous les niveaux, du droit humain à l’eau et à l’assainissement pour tous, notamment en mettant en place une planification et un cadre législatif adaptés en votant les lois dans ce domaine.
Deuxièmement, les parlementaires s’engagent à renforcer la coopération entre tous les acteurs. Pour le troisième point, ils s’engagent aussi à augmenter les financements pour relever les défis du secteur de l’eau et de l’assainissement. Pour le quatrième point, ils veulent à contribuer à une gouvernance inclusive.
Par ailleurs, les parlementaires ont réaffirmé dans leur déclaration une détermination à impulser et à porter des initiatives fortes et appropriées pour consolider l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous, et leur ferme volonté de contribuer au déroulement et aux conclusions de la conférence des Nations unies sur l’eau prévue en mars 2023.
La session a été présidée par les présidents de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse et du Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Sidie Mohamed Tunis.
Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse, a rappelé à la suite des chiffres brandis par les officiels, que «les réserves d’eau diminuent, les lacs et les Cours d’eau se tarissent face aux dérèglements climatiques et le tiers des fleuves et rivières est pollué, du fait des dégradations humaines et industrielles». Compte tenu de ce problème, il pense qu’il est essentiel que les parlementaires du monde agissent.
«A travers nos actes législatifs, nos engagements en matière de contrôle des actions publiques et d’allocations budgétaires, il nous appartient de veiller à ce que les secteurs de l’accès à l’eau et à l’assainissement soient prioritaires dans nos programmes de développement économique et social. Les députés doivent ainsi mobiliser et sensibiliser toutes les composantes de nos sociétés, sur la nécessité d’une gestion rigoureuse, et d’un usage approprié de cette importante denrée, que représente l’eau, source de vie et de survie», a lancé Moustapha Niasse.
Tidiane Diouf