À la suite du discours du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale, Thierno Bocoum est monté au créneau pour fustiger cette nouvelle posture du chef de l’État.
À l’en croire, il s’agit du non respect de la parole donnée envers nos institutions. Thierno Bocoum de marteler que le président s’est tout simplement déédit et que cela n’est rien d’autre que du parjure. Il est également revenu sur l’introduction de la DPG dans l’ordre du jour visant à retarder les échéances
Selon lui, le président de la République n’avait pas pris une date et lorsque l’Assemblée nationale en a pris, ce dernier a écrit à travers les pouvoirs qui lui sont conférés en informant qu’il y aura une déclaration de politique générale le 13″. Et de préciser que le Président de la République savait que la DPG n’allait pas avoir lieu. Thierno Bocoum de souligner que c’est la population qui a été trompée et qu’on s’est tout simplement moqué de nos institutions. Mais d’après lui, la VAR est devenue aujourd’hui le premier opposant face à ce nouveau régime. « Le Président de la République doit démissionner. » Il a montré qu’il n’est pas à la hauteur et qu’il n’a même pas pris la décision d’être président de la République parce que être président de la République, c’est de gérer la plénitude de ses pouvoirs, a pesté.
Pour Thierno Bocoum, l’heure est de se préparer pour une nouvelle élection. « Il doit organiser des élections anticipées, mais au préalable, il doit d’abord jeter l’éponge. » M. Bocoum évoque le pouvoir exécutif pour lui, c’est désormais le Premier ministre qui sort pour dire quand est-ce que le président va sortir un décret ? Et le pouvoir judiciaire, quand est-ce que la reddition des comptes va démarrer. » Ils gèrent le pouvoir exécutif, ils gèrent le pouvoir judiciaire et pour le pouvoir législatif, ils veulent à l’hémicycle des députés qui passent tout leur temps à applaudir…
Autres articles