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Au Burundi, des producteurs se félicitent des bons rendements agricoles obtenus cette année grâce au soutien de la Banque africaine de développement

Au Burundi, des producteurs se félicitent des bons rendements agricoles obtenus cette année grâce au soutien de la Banque africaine de développement

Africaleadnews – (ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 18 janvier 2024)- Pour renforcer la sécurité alimentaire et la nutrition dans ce pays d’Afrique de l’Est, la Banque africaine de développement a mis en place le Projet d’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage au Burundi

– Les agriculteurs burundais, qui ont reçu la visite de responsables gouvernementaux et de la Banque africaine de développement, se réjouissent des bons rendements enregistrés cette année grâce aux semences hybrides et résilientes au climat et aux appuis multiformes fournies par la Banque.

Marie-Thérèse Nahabaganwa, présidente de la coopérative Tsindinzara (combattre la faim, en Kirundi) qui exploite les vallées de Muhara et de Kagera – Ruhohera, d’une superficie de 200 hectares, indique que sa coopérative a bénéficié de six tonnes de semences de maïs hybride, d’intrants agricoles et d’un encadrement technique. Elle dit attendre 800 tonnes de maïs, à raison de 4 tonnes par hectare. « Nous devons tous ces résultats exceptionnels à la conjugaison des efforts de l’administration locale et du soutien des projets financés par la Banque africaine de développement », salue-t-elle.

Willy Ndoricimpa, membre de la coopérative, apprécie particulièrement les sessions de sensibilisation préalable centrée sur la libération des terres. « Au départ, nous ne croyions pas qu’avec la mise en commun de nos portions de terre, nous allions tirer un profit. Aujourd’hui, c’est plus qu’un sentiment de satisfaction parce que, voyez-vous, ma part de récolte sera de 500 kilogrammes alors qu’avant je pouvais à peine récolter 50 kilogrammes de maïs », se félicite-t-il. Il ajoute qu’il affectera une partie de sa récolte à la consommation familiale et vendra une autre partie pour augmenter son bétail.

« Nous sommes venus vous encourager d’avoir accepté de synchroniser vos terres, a déclaré Emmanuel Niyungeko, secrétaire permanent du ministère burundais de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage. La récolte que vous venez d’obtenir correspond exactement à la vision du gouvernement qui veut augmenter la production agricole pour que chaque bouche ait à manger et que chaque poche ait de l’argent ». M. Niyungeko a salué les membres de cette coopérative qui ont suivi les conseils des moniteurs agricoles en mettant leurs terres en commun.

Le secrétaire ministériel, des responsables du projet et de la Banque africaine de développement se sont rendus du 2 au 5 janvier 2024 dans les provinces de Kayanza et de Kirundo pour superviser les résultats des projets financés par la Banque. Ils ont assisté à la récolte du maïs, dont les semences ont été fournies par un projet soutenu financièrement par la Banque.

Pour renforcer la sécurité alimentaire et la nutrition dans ce pays d’Afrique de l’Est, la Banque africaine de développement a mis en place le Projet d’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage au Burundi et le Projet de production agricole d’urgence au Burundi.

Ce second projet a permis de fournir, en août 2023, 571 tonnes de semences de maïs hybride sélectionnées à 195 000 ménages regroupés dans des coopératives de 14 provinces du pays dont Kayanza et Kirundo. Outre l’appui technique qui a fortement révolutionné le secteur agricole dans cette région nord du pays, le projet a aménagé les marais pour les producteurs.

En juillet 2022, la Banque a accordé au Burundi un don de 5,4 millions de dollars américains pour financer le Projet de production agricole d’urgence, qui a été lancé dans le cadre de la Facilité africaine de production alimentaire (https://apo-opa.co/48BS2Ewd’urgence mise en place par la Banque pour  conjurer la menace d’une crise alimentaire en Afrique due à la guerre de la Russie en Ukraine. Dotée de 1,5 milliard de dollars, la facilité a permis de fournir des semences agricoles à 20 millions de producteurs sur le continent. Les variétés concernées sont le blé, le riz, le maïs et le soja. L’objectif est de produire 38 millions de tonnes de nourriture supplémentaires en deux années.

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