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Kaffrine / Campagne de suivi agricole : de belles récoltes attendues dans le Ndoucoumane…

Kaffrine / Campagne de suivi agricole : de belles récoltes attendues dans le Ndoucoumane…

À l’image de Tambacounda, de belles récoltes sont attendues dans la région de Kaffrine. Et cet espoir est le fruit d’une politique agricole déroulée par le ministère de l’agriculture sous la houlette du Pr. Moussa Baldé. 

Ce constat a été fait par ce dernier dans le cadre de la campagne de suivi agricole effectuée à Kaffrine ce jeudi 18 août. Dans cette lancée, les producteurs et les élus de la région nourrissent le même espoir pour les prochaines récoltes au vu du bon comportement des cultures. Cette visite dans le Ndoucoumane l’a conduit d’abord à Fass Thiékène dans les champs d’El Hadj Ibrahima Sall puis à Malem Hodar où il a inauguré la ferme naatangué de l’ANIDA et enfin dans les champs d’El Hadj Babou à Ndiognick. Ainsi, l’ANIDA va implanter mille nouvelles fermes dans le pays en 2023 dont 11 dans la région. Mais également le PROVAL va mettre 16 fermes dans la région aussi. » 

Les spéculations mil, maïs, arachide sont en état très avancé de floraison dans les champs. D’ailleurs certaines spéculations sont presque en phase de maturité comme le maïs. Cependant, à côté de la culture de l’arachide, il y a l’introduction de la riziculture. Ainsi, on assiste à une véritable révolution de la culture du riz de plateau dans le Ndoucoumane, à l’image d’El Hadj Babou (producteur modèle) de Ndiognick qui a repiqué plus d’un hectare de riz de plateau appelé nérica 8. En ce sens, il estime que « la diversification des cultures permet de mieux lutter contre l’insécurité alimentaire. »  Dans la foulée, il ajoute que « cela a été possible grâce au ministre Moussa Baldé qui ne cesse de travailler pour faire avancer l’agriculture. »   

Moussa Baldé revenant sur la visite, remercie « les populations et les élus du Ndoucoumane pour le bel accueil. De  Koupentoum jusqu’à Fass Thiékène, on a visité de beaux champs comme ceux que nous avons traversés aussi.  Ceci augure de très bonnes récoltes. Je pense qu’au Sénégal on va vivre un mois d’octobre fantastique avec des récoltes exceptionnelles… » 

 Dans la foulée, il poursuit : « nous avons inauguré une ferme naatangué de 5 ha à Malem Hodar entièrement solarisée avec de l’aviculture et du maraîchage à tout moment. La ferme emploie 20 personnes dont 13 femmes et elle donne des revenus décents. C’est ce qu’on nous a instruit dans le programme « Xëyu Ndaw Yi ». À ce titre, il annonce que « l’ANIDA va mettre mille nouvelles fermes dans le pays en 2023 dont 11 dans la région, de même que le PROVAL avec 16 fermes. » 

Avec les crises de la Covid-19 et de la guerre en Ukraine, l’État a misé sur l’augmentation des semences et des emblavures de céréales pour pallier toute éventualité. C’est pourquoi, ce sont de vastes champs de céréales (mil, maïs) qui se voient à perte de vue depuis le début de la campagne de suivi agricole. Mais également, l’État a misé sur les fermes ANIDA pour fixer les jeunes sur place en produisant en toute saison. C’est le cas à Malem Hodar où les jeunes, à l’image de Diénabou Ka (30 ans) tire son épingle du jeu de ce périmètre. « Avec la ferme j’ai gagné deux fois trois cent mille francs qui m’ont permis de construire ma maison et subvenir à d’autres besoins sans beaucoup de pénibilité de travail. » 

 Très enthousiaste, El Hadj Ibrahima Sall, producteur modèle de Fass Thiékène d’avancer : « la venue du ministre Moussa Baldé nous rend plus forts car on sent que nous ne sommes pas seuls. Et nos résultats sont le fruit de l’expertise du ministère de l’agriculture et de la disposition à temps des intrants (semences et engrais). » Dans cette lancée, il estime que « cette année j’ai pu cultiver 7 ha d’arachide, 7 ha de mil, un hectare et demi de maïs, entre autres. » 

Selon toujours Moussa Baldé (MAER), « avec Ndiognick, le Sine-Saloum n’est plus un bassin arachidier, mais un bassin agricole pour toutes les spéculations. » C’est pourquoi, il soutient qu’« ici on peut sauter d’un champ de maïs à un champ de riz. Et ceci prouve que la souveraineté alimentaire du pays peut devenir une réalité dans la région de Kaffrine avec la pluralité des spéculations. Nous félicitons les producteurs pour leur engagement, les services techniques et l’administration territoriale… » 

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