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Exclusif – Pr. Ousmane DIAGANA : « Le FISo aura lieu du 22 au 26 février 2023 à Nouackchott »

Pr. Ousmane DIAGANA : "Le FISo aura lieu du 22 au 26 février 2023 à Nouackchott"

Africaclaeadnews – (Senegal)  Pr. Ousmane DIAGANA Président de l’APS et de la Confédération des Associations Soninkés est l’invité d’Africaleadnews et de Sonimag. Il revient sur son audience avec le président mauritanien Mohamed EL GHAZAOUNI  dont le pays sera l’hôte de la 7 ème édition du Festival International Soninké (FISo), l’hommage rendu au mois de juillet dernier à l’ancien Président de l’APS Diadié SOUMARÉ entre autres sujets.

Récemment vous avez été reçu en audience par le Chef de l’État mauritanien Mohamed
EL GHAZAOUNI, pouvez-vous nous dire qu’est-ce-qui a été au menu des entretiens ?

Je voudrais d’abord vous remercier pour cette opportunité que vous me donnez de pouvoir
m’exprimer dans les colonnes de votre prestigieux journal et m’adresser ainsi à vos aimables
lecteurs, ensuite vous féliciter d’avoir eu l’ingénieuse idée de créer ce nouveau magazine qui
vient enrichir davantage le paysage médiatique sénégalais et africain, et enfin formuler des
vœux sincères pour vous-même et pour le succès de ce nouveau bébé de la presse
sénégalaise.

Oui, le Président de la République Islamique de Mauritanie, son Excellence Mohamed O.
Cheikh GHAZOUANI, dont le pays sera l’hôte de la 7 ème édition du Festival International
Soninké (FISo), m’a fait l’insigne honneur de m’accorder une audience, en ma qualité de
Président dudit festival et de la Confédération Internationale des Associations Soninkées
(CIAS), dans son bureau, en compagnie de M. Aly Boubou GANDEGA, Président de
Wagadu Saane, le jeudi 29 septembre 2022 pendant plus d’une heure d’horloge. Au menu
des entretiens, bien naturellement les préparatifs de ce grand évènement international, voire
mondial qu’est le FISo.

Nous avons pu faire, avec le président de la République, son historique, les activités envisagées et nos objectifs à travers ces journées de rencontres.

Nous lui avons fait part de l’importance du festival et de l’implication personnelle des plus hautes autorités des pays d’accueil depuis que le président Macky SALL, en 2018, a ouvert la 5 ème édition du festival à Dakar. Nous avons sollicité le concours de l’Etat sur les plans organisationnel, matériel, logistique, financier et sécuritaire afin que tous les participants soient accueillis, hébergés, nourris et protégés durant la totalité de leur séjour. Nous avons été rassurés par l’intérêt personnel du Président qui a une haute estime de la communauté soninkée pour laquelle il n’a pas tari d’éloges.

L’Etat mauritanien, ravi d’accueillir cet événement important, à travers le Chef de l’Etat, nous a assuré de son accompagnement total et déterminé afin que l’édition de 2023 reste dans les annales du FISo encore comme
bien meilleure que celle de la 3 ème édition de 2014 de Nouakchott, pourtant reconnue comme l’une des meilleures. C’est l’occasion, pour moi, de remercier d’ores et déjà, le Chef de l’Etat mauritanien et son gouvernement, au nom des Soninkés du monde, de cette assurance.

Auparavant, auprès du directeur de cabinet du Chef de l’Etat mauritanien, j’avais conduit, le mardi 27 septembre, à la présidence de la République, une délégation conjointe CIAS/Wagadu Saane, composée de, outre moi-même, le secrétaire Général de la Confédération, M. Cheikh Sidiya TANDIA, Aly Boubou GANDEGA, le président de Wagadu Saane et Habibata KOITA, présidente des femmes au sein du comité de pilotage. Au cours de cette 1 ère réunion, nous avons pu aborder avec lui toutes les questions précédemment évoquées, et il nous a assuré qu’il transmettrait au Président et qu’il est persuadé que ce dernier fera le maximum pour la réussite de ce grand événement à venir inchallah.

Le Festival International Soninké (FISo) devrait en principe se tenir à Nouakchott en
2022 finalement renvoyé en 2023 peut-on savoir les raisons du renvoi ?

Comme vous le dites si bien, la 7 ème édition devait avoir lieu en 2022 selon les recommandations de Banjul. Hélas, comme vous le savez, la pandémie de la COVID-19 qui a mis le monde entier à l’arrêt pendant plusieurs mois et empêché tout rassemblement en est la cause. Cette pandémie, avec ses variantes diverses et multiformes, ses mutations plus ou moins incontrôlées, voire incontrôlables pendant presque deux ans, a laissé le monde dans l’expectative. La Mauritanie, pays d’accueil du prochain festival n’a guère été épargnée.

Au mois de juin 2021, devant la recrudescence des cas de COVID-19, et la dégradation de la situation sanitaire, le gouvernement mauritanien a décidé de fermer les établissements scolaires, les lieux d’accueil du public, interdit les manifestations regroupant du public, des regroupements de plus de 10 personnes, si bien que les différentes activités de Wagadu Saane, préparatoires du festival avaient été suspendues par ces mesures.

Fin juin 2021, le président de Wagadu Saane a saisi le bureau de la Confédération Internationale des Associations soninkées (CIAS), par l’intermédiaire de son président, en vue d’examiner et d’étudier la possibilité de report du FISo de 2022 à 2023. J’ai alors convoqué une réunion du bureau de la CIAS, le 24 juillet 2021 pour lui soumettre le point. Il en est ressorti des débats que la pandémie reprend du poil de la bête dans tous les pays membres du FISo, que ce soit en Mauritanie, pays d’accueil, au Mali, au Sénégal, en Gambie, en Guinée Conakry, en Guinée Bissau, en Côte d’Ivoire, en Angola et dans les diasporas (France, Espagne, Etats-Unis où elle fait des ravages incalculables).

Dans ces circonstances, même si la Mauritanie n’avait pas été impactée, les membres du bureau concluent qu’ils ne pouvaient pas prendre la responsabilité de maintenir cette manifestation en 2022 au risque de contribuer à son excroissance. Le « bureau a donc donné mandat au président de la CIAS, en concertation avec le Président de l’AMPLCS/Wagadu Saane, de reporter à 2023 au plus tôt, l’organisation de la prochaine édition du FISo, si les conditions le permettent ».

Aussi, suite à cette réunion, un courrier daté du 27 juillet 2021, a été adressé au président de Wagadu Saane, envoyé le 11 septembre pour l’informer de l’accord du bureau de la CIAS de reporter à 2023 au plus tôt. Et par courrier en date du 27 septembre, le président de Wagadu Saane répond ceci : « j’accuse réception, en date du 11 septembre 2021, de votre correspondance du 27 juillet 2021 relative au report de la 7 ème édition du
Festival International Soninké (FISo) qui devait se tenir au mois de février 2022 à Nouakchott en Mauritanie.

L’Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture Soninké (AMPLCS)/Wagadu Saane, se félicite de cette convergence de vue entre la CIAS et Wagadu Saane ». Et cette décision a été communiquée, dès le mois d’octobre aux autorités mauritaniennes, au Président d’honneur et à l’ensemble des associations membres de la CIAS.

Pour cette 7éme édition du FISo en Mauritanie soit la deuxième fois que le même pays
accueille cet événement culturel international pouvons-nous nous attendre à des
innovations majeures ?

Organiser un atelier agricole sur l’agrobusiness, à Nouakchott en février 2023.

Comme à chaque évènement du FISo, notre objectif est d’innover. Nous n’avons pas encore le programme complet qui est en cours de préparation, le moment venu, on pourra communiquer dessus quand la Mauritanie aura arrêté, avec les pays participants, les grands thèmes.

Néanmoins, de la même manière qu’en 2020 à Banjul, on a innové en organisant un atelier économique animé par des hommes d’affaires, des opérateurs économiques soninkés, des économistes, des banquiers et des experts de la finance. Cet atelier de Banjul avait abouti à la décision de mettre sur pied d’une « banque soninkée » mais ouverte à tous. Une commission est à pied d’œuvre depuis mars 2020 pour sa
concrétisation.

Nous avons bon espoir qu’à Nouakchott, en février 2023, les Soninkés puissent en jouir. De cette même manière, en collaboration avec Wagadu Saane, le bureau de la Confédération Internationale des Associations Soninkées (CIAS), lors de plusieurs réunions, et particulièrement celle du 17 septembre, a entériné l’idée qui avait été mûrie il y a déjà 3 ou 4 mois, d’organiser un atelier agricole sur l’agrobusiness, à Nouakchott en février 2023.

La CIAS voudrait, à travers ce thème, rappeler que l’activité principale des Soninkés était l’agriculture. Aujourd’hui, nous avons plusieurs personnes, des opérateurs économiques qui sont très investis dans cet agrobusiness aussi bien en Mauritanie, au Sénégal, au Mali ou ailleurs. Il sera donc animé par eux. Le but est d’inciter les jeunes, les femmes et plus généralement les Soninkés à exploiter ces quantités de terres qui restent inexploitées dans nos terroirs et qui peuvent générer des revenus, créer des emplois et surtout contribuer à notre autosuffisance alimentaire. Ce thème tombe à point nommé car le Président de la République Islamique de Mauritanie qui nous accueille, accorde lui-même un intérêt majeur à l’agriculture. Le 21 juillet

dernier, il avait lancé officiellement, à Tamchekett, la campagne agricole 2022/2023 en injectant plusieurs milliards d’ouguiyas. Cet atelier, nous l’espérons, pourrait aboutir à du concret, pourquoi pas une banque agricole par exemple à instaurer en Mauritanie, avec le concours des autorités mauritaniennes.

Quelles sont les dates arrêtées par la commission d’organisation de la Mauritanie pour la
tenue du festival ?

Au jour d’aujourd’hui, les dates arrêtées par Wagadu Saane pour l’organisation de la 7 ème édition du Festival International Soninké sont du 22 au 26 février 2023 inchallah à Nouakchott.

En ce qui concerne l’organisation du FISo, qu’est-ce-qui a été fait à votre niveau pour impliquer les Chefs d’État ouest-africains et même l’Élysée pourquoi pas puisque l’initiative vient de l’hexagone ?

Pour l’organisation du FISo de Nouakchott 2023, notre objectif est d’inviter, au moins les Chefs d’Etat du Sénégal, de Gambie, du Mali, de Guinée Bissau et de Guinée Conakry, en tout cas, telle est la volonté du bureau de la CIAS, lors de sa réunion du 17 septembre 2022. Naturellement, pour des raisons de protocole, un Chef d’Etat, pour se rendre dans un autre pays, doit recevoir une invitation des autorités du pays d’accueil.
En l’espèce, c’est au Président de la République Islamique de Mauritanie d’adresser une invitation officielle à ses pairs de la part de la Confédération.

En tout cas, je puis vous assurer que lors de notre entrevue, à Nouakchott, le 29 septembre 2022, nous avons formulé la demande. Et les courriers d’invitation de la Confédération sont déjà prêts, et ils seront remis aux autorités mauritaniennes par le biais de l’Ambassade de Mauritanie en France qui transmettra aux plus hautes autorités de l’Etat. Pour l’Elysée, il n’est pas prévu d’adresser une invitation, néanmoins il n’est pas exclu que certaines autorités françaises puissent être sollicitées et invitées dans la délégation de l’APS pour la Mauritanie.

En 7 ans d’édition, si vous avez un bilan à faire à mi-parcours qu’est-ce-que vous
pouvez nous présenter ?

 

Il est à mettre au bilan de cette commission la publication, le 14 octobre 2022, d’un glossaire français-soninké de l’administration française, avec le soutien du gouvernement français, du dictionnaire Le Robert et de la Maison des Sciences de l’Homme de Paris Nord sans compter les publications de livres et de manuels soninkés.

Il est difficile de dresser un bilan, même à mi-parcours des différentes éditions du FISo. Néanmoins, on peut décliner quelques heureuses occasions. Un des objectifs du FISo était de créer les conditions de rencontres entre les Soninkés de par le monde. Incontestablement, aujourd’hui, les Soninkés des quatre coins du monde se connaissent, ils ont tissé des liens de fraternité encore plus grande, des liens de solidarité, des liens d’amitié aussi bien en Afrique que dans les diasporas.

La transcription uniforme de la langue est également un des objectifs essentiels : quelques difficultés persistent çà et là, mais dans l’ensemble, chaque FISo, et entre deux FISo, il accouche de nouvelles recommandations visant à harmoniser et à stabiliser les habitudes de transcription de notre langue.

Autre objectif : créer les conditions idoines en vue de l’institution d’une association fédérative unique de l’ensemble des associations villageoises, urbaines dans chaque pays. Ainsi, la création de ACS-Mali en 2015 regroupant tous les Soninkés du Mali, celle de Wagadu Jiida en 2017 au Sénégal regroupant les Soninkés du Sénégal, idem pour la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, etc., sont des exemples concrets de cette
volonté d’unité.

La création de la Confédération Internationale des Associations soninkées (CIAS) à Dakar en 2018 procède de cette même volonté d’unité des Soninkés à travers le monde. La structure a été renforcée à Banjul lors du congrès de 2020 et elle se réunit régulièrement et prend des décisions au nom de l’ensemble des Soninkés. Ses statuts et son règlement intérieur sont adoptés, elle réagit à des événements positifs et négatifs de nature à impacter les Soninkés. Récemment, quand un homme politique sénégalais s’en est pris à la communauté soninkée accusée « d’amis de terroristes », elle s’est jointe à une action ayant abouti à des excuses présentées par l’accusateur.

A Banjul, l’atelier économique animé par des experts (opérateurs économiques, banquiers, économistes, etc.) a décidé de la création d’une banque soninkée. Dès le mois de mars 2020, malgré la COVID-19, une commission technique a été mise en place comprenant des spécialistes et des experts. Elle se réunit très régulièrement par visioconférence, et les démarches entreprises auprès des autorités gambiennes idoines (le Président de la République, le Gouverneur de la Banque centrale de Gambie) sont en passe d’aboutir pour Nouakchott 2023 inchallah.

Enfin, une commission technique travaillant sur la langue (transcription et lexique) regroupant des spécialistes des pays du FISo est à pied d’œuvre et travaille d’arrache- pied sur des créations lexicales, des corrections d’œuvres soninkées, des traductions d’œuvres en soninké, etc., il est à mettre au bilan de cette commission la publication, le 14 octobre 2022, d’un glossaire français-soninké de l’administration française, avec le
soutien du gouvernement français, du dictionnaire Le Robert et de la Maison des Sciences de l’Homme de Paris Nord sans compter les publications de livres et de manuels soninkés.

Vous avez rendu hommage au mois de juillet dernier à l’ancien Président de l’APS Diadié SOUMARÉ arraché à notre affection, pouvez-vous revenir sur les temps forts de cette journée d’hommage ?

 

Le haut-patronage a été confié au Président d’honneur de l’APS, M. SEMEGA Mamadou Mohamed de Mauritanie et le parrainage à Ibrahima DIAWARA du Mali. Le slogan dédié aux journées d’hommage a été : « Diadié SOUMARE, une vie au service de la promotion de la langue et de la culture soninké, père fondateur du Festival International Soninké (FISo) ».

Feu Diadié SOUMARE, alors président de l’APS, du FISo et de la CIAS, a été arraché à notre affection le 23 juin 2019 à Paris, quelques mois avant l’organisation du FISo de Banjul 2020. L’APS avait souhaité lui rendre un hommage en juin 2020, au premier anniversaire de son décès, hélas avec la pandémie de COVID-19, cela n’a guère été possible jusqu’en 2022.

Pour rendre hommage à la dimension du grand homme qu’il était, nous avons réservé la Bourse du Travail de Saint-Denis, en région parisienne, les 2 et 3 juillet. Des personnalités importantes de la communauté soninké dans les pays du FISo ont été invités, à commencer par tous les présidents d’associations soninkées. Les
Ambassadeurs du Sénégal, de Mauritanie, de Gambie et le Chargé d’affaires du Mali ont été invités ainsi que les Consuls généraux de ces pays, de même que les Ambassadeurs délégués permanents de ces 4 pays auprès de l’UNESCO. Le Maire de Saint-Denis ainsi que plusieurs de ses adjoints ont également fait le déplacement. La foule a répondu massivement présente. Le haut-patronage a été confié au Président
d’honneur de l’APS, M. SEMEGA Mamadou Mohamed de Mauritanie et le parrainage à Ibrahima DIAWARA du Mali. Le slogan dédié aux journées d’hommage a été : « Diadié SOUMARE, une vie au service de la promotion de la langue et de la culture soninké, père fondateur du Festival International Soninké (FISo) ».

Pour rendre un hommage digne de son combat pour notre langue et notre culture, les activités de l’hommage ont laissé une place importante aux conférences et à la présentation d’œuvres sur la langue soninké. Ainsi, une présentation sommaire du glossaire français-soninké de l’administration française, bien que non encore publié, a été faite au public par les co-auteurs, les livres et manuels soninkés ont été exposés et
vendus, les auteurs sont venus les présenter au public. Toutes ces activités étaient entrecoupées de témoignages poignants par les membres de sa famille, ses collaborateurs, les jeunes, les élus soninkés qu’il a contribué à faire émerger. Des œuvres d’art soninkés ont été exposées et vendues pendant toute la durée de l’hommage, le Coran en soninké rédigé par Mohamed DIAKHO TANDJIGORA et corrigé par une équipe de spécialistes de l’APS a été exposé et présenté par l’auteur qui a, en même temps, animé une conférence sur « l’importance et la place de la culture dans la religion », conférence très instructive et éducative pour le public. Le parrain Ibrahima DIAWARA a également animé une conférence très interactive sur le thème suivant :

« Diaspora et performance de l’agriculture au Sahel » au cours de laquelle il a donné des outils pertinents aux jeunes pour se lancer dans la création d’entreprise, notamment dans l’agriculture, enfin une conférence a été animée par Issiakha SISSOKHO HABBATU SAUDA sur l’entreprenariat soninké qui a également galvanisé la salle. Les deux journées d’hommages ont commencé et terminé par la formulation des dou’as pour
le repos de l’âme du défunt. A la fin, plusieurs distinctions ont été remises à des personnalités soninkées méritantes.

Votre dernier mot ? 

Je voudrais appeler d’abord les Soninkés, d’où qu’ils soient, à l’unité, à la fraternité et à l’entente mutuelle car comme on le dit dans notre belle langue « o ya na faabe, o ya na saaxe », « nous sommes de même père et de même mère ». Appeler ensuite à apprendre à ire et à écrire notre langue et à l’utiliser le plus possible dans nos échanges car son développement en dépend. Appeler enfin les Soninkés à une mobilisation sans faille pour le
respect des valeurs de Sooninkara.

Abdoulaye TIMERA, Journaliste à Africaleadnews 
Coordonnateur du magazine Sonimag

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