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Manifestation au Tchad : Le Premier ministre annonce une cinquantaine de morts et près de 300 blessés

Manifestation au Tchad : Le Premier ministre annonce une cinquantaine de morts et près de 300 blessés

Ça a dégénéré ce jeudi 20 octobre au Tchad. De violentes manifestations ont rythmé cette journée. Le motif ? Des citoyens réclament la fin de la transition. «Depuis quelques jours en effet, à l’approche de leur date fatidique du 20 octobre, des insurgés ont tenu de nombreuses et interminables réunions sans se mettre toujours d’accord sur une marche dite pacifique, en passant par un parti politique quasiment inconnu pour en faire la demande. Le Ministre de la Sécurité Publique l’a évidemment interdite et, malgré cela, ils se sont résolus à organiser leur projet diabolique et meurtrier », a fait savoir, le Premier ministre, dans sa déclaration dont une copie nous est parvenue. 
 
Saleh Kebzabo récemment nommé de revenir sur les détails des événements. «Très tôt la nuit dernière, ils se sont répartis en petits groupes dispersés essentiellement dans le 19, 7e et 9e arrondissements, armés de gourdins, de machettes, de flèches et de lance-pierres. Leur technique éprouvée acquise par plus de 1500 jeunes lors d’une récente formation à la guérilla urbaine était une mobilité constante et rapide après chaque coup perpétré », narre-t-il, au cours de la conférence de presse. Avant de poursuivre : «Comme on le verra plus tard, certains disposaient d’armes à feu utilisées pour en faire porter la responsabilité aux forces de l’ordre. Les événements se passeront bel et bien ainsi. Ces Insurgés portent la lourde responsabilité d’une cinquantaine de morts et de près de 300 blessés surtout à N’djaména, mais aussi à Moundou, Doba et Koumra. Des morts de trop pour assouvir la soif du pouvoir de Mr Succès Masra et Yaya Dillo ». 
 
D’après le chef du gouvernement, le premier ne disait-il pas qu’il se contenterait «seulement» de 4 ou 5 morts pour alimenter sa campagne internationale de dénigrement et de disqualification du Gouvernement ? « Est-ce cela la démocratie dont ces ambitieux se réclament sournoisement auprès de leurs partenaires étrangers? Ceux-ci acceptent-ils que leurs protégés s’emparent du pouvoir par une insurrection populaire dont le prix se compte par dizaines de morts innocentes embrigadées dans un schéma qu’ils ignorent totalement, parce que sous le coup de drogue et d’alcool frelaté que leur maître leur font consommer avant chaque opération ? », a accusé Kebzabo.

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