Environnement

« L’ADES demande à l’Etat de  Mettre en place  les textes  d’application devant permettre l’opérationnalisation des dispositions de la loi n° 2020-04 du 08 janvier 2020».

« L’ADES demande à l’Etat de  Mettre en place  les textes  d’application devant permettre l’opérationnalisation des dispositions de la loi n° 2020-04 du 08 janvier 2020».

Africaleadnews (Sénégal) La Communauté internationale célèbre, ce 05 juin 2023, la      51 ieme édition de   la Journée mondiale de l’environnement dont le thème porte sur « les solutions à la pollution plastique dans le cadre de la campagne     #Beatplasticpollution ».

Dans la semaine du 29 mai au 02 juin 2023, les représentants de 175 pays se sont rencontrés au siège de l’Unesco en France, pour une deuxième session de négociation pour essayer de définir les contours d’un traité contraignant contre le péril plastique.

Déjà, au courant du mois de mars de l’année 2022, cette même communauté internationale avait fait un grand pas pour aller vers la fin du plastique, lors de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA-5), où les chefs d’État, les ministres de l’environnement et d’autres représentants de 175 nations avaient approuvé à Nairobi, une résolution historique visant à mettre fin à la pollution plastique et à élaborer un accord international juridiquement contraignant d’ici 2024.

Toutes ces initiatives et dynamiques montrent que la pollution plastique est un enjeu sociétal à l’échelle planétaire et qu’il a une urgence à agir

Les méfaits du péril plastique sur l’environnement, la santé humaine, et la santé animale ne sont plus à démontrer et sont largement documentés par les études scientifiques. La particularité du plastique fait que ce matériau issu de la pétro – chimie est une source de Gaz à Effet de Serre (GES) qui ne disparait pratiquement jamais dans la nature.

Chaque année, près de 460 millions de tonnes de plastiques sont produits dans le monde dont moins de 10% recyclés et les de 2/3 restants finissent dans l’environnement, où se désagrègent sous forme de micro ou nano particules que l’on retrouvent dans les matrices environnementales (eau, air et sol). Si   rien n’est fait, en 2060, il y’aura plus de plastique que de poissons dans les océans.

Pour faire face à la pollution plastique, l’Etat du Sénégal avait adopté en 2020, la loi n°2020-04 du 08 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques. Cette loi interdit la production, l’utilisation et l’importation des sachets et produits plastiques à fort impact environnemental, tout en accélérant la dynamique en faveur de l’économie circulaire.

Malheureusement, depuis l’entrée en vigueur de cette loi, force est de constater que les textes réglementaires d’application permettant son opérationnalisation ne sont toujours pas au rendez -vous.

C’est pourquoi, Nous, Alliance des Ecologistes du Sénégal (ADES), nous demandons à l’Etat du Sénégal de :

  • Mettre en place les textes  d’application devant permettre l’opérationnalisation des dispositions de la loi n° 2020-04 du 08 janvier 2020 ;
  • Renforcer les activités de communication et de sensibilisation pour un changement de comportement afin de mieux lutter contre l’utilisation abusive du plastique dans nos ménages ;
  • D’accompagner, par des mesures incitatives, les entreprises qui veulent travailler dans la production de solutions alternatives au plastique ;
         Baye Salla MAR
   LE PRESIDENT

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