Atelier de lancement du projet : « Redevabilité verte »
Atelier de lancement du projet : « Redevabilité verte »

Africaleadnews– (Sénégal) L’ONG Action Solidaire International (ASI), en collaboration avec l’Union des Associations Paysannes de Diourbel (URAPD), l’Association Nationale des Aires Patrimoine Autochtones Communautaires (ANAPAC), la Fédération Nationale des Producteurs Maraîchers de la zone des Niayes (FNPMN), et le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, a organisé mercredi l’atelier de lancement du projet « Redevabilité verte », qui marque une étape importante dans le renforcement des capacités des communautés vulnérables face aux défis climatiques.
Selon le Directeur exécutif, de l’Ong ASI, Mamadou Barry, « l’atelier vise à présenter le projet sur la « Redevabilité Verte » aux différents acteurs concernés et aux partenaires de mise en oeuvre. L’initiative mondiale sur la redevabilité verte portée par World Institute basée à Washington, a choisi des pays comme le Sénégal pour y dérouler cette initiative et des organisations de la société civile ont été choisies, notamment l’ONG Action Solidarité internationale ».
« A travers ce projet, nous cherchons à travailler avec les communautés pour les outiller à mieux comprendre le rôle à jouer dans la mise en oeuvre de ce projet, à comprendre le concept « finance climat ». Une chose est importante, c’est cette capacité dont devront disposer les communautés de pouvoir demander des comptes aux décideurs par rapport à ces finances climat. Parce que ce sont des financements destinés à appuyer des initiatives au niveau local » dit-il.
Avant de poursuivre: « Il est bon que ces communautés puissent comprendre comment cet argent qui provient des finances climat a été partagé et comprendre aussi comment elles peuvent partager leurs préoccupations. Quand vous prenez les impacts négatigs auxquels ces communautés font face, on peut dire que beaucoup d’initiatives ont été développées par ces communautés.
Malheureusement, c’est des pratiques d’adaptation qui sont conçues, mais qui pour la plupart tombe dans les oubliettes par faute de moyens. Parce qu’elles ne sont pas accompagnées ».
« A travers ce projet, nous avons identifié trois zones, fondamentalement: le Delta du Saloum, le Bassin Arachidier et les Niayes.
Les communautés qui sont dans ces zones vont pouvoir partager leurs préoccupations en terme d’adaptation au changement climatique. Elles pourront interpeller les décideurs par rapport à leurs besoins, parce que souvent des difficultés se dressent par rapport aux initiatives qu’elles développent. » souligne M. Barry.