Culture

Témoin de plusieurs décennies : Sidy Malick Ndiaye raconte son histoire avec les arènes sportives sénégalaises

Témoin de plusieurs décennies : Sidy Malick Ndiaye raconte son histoire avec les arènes sportives sénégalaises

Témoin de plusieurs décennies : ma relation historique avec les arènes sportives sénégalaises

Cela fait bien longtemps que je fréquente les stades, bien avant que la passion du sport n’envahisse les grandes foules actuelles. Mon parcours en tant que supporter me lie aux plus grands stades du Sénégal, des lieux chargés d’histoire et d’émotions, où j’ai vécu des moments sportifs mémorables.

Le Stade municipal de Dakar : le berceau de mes premières émotions sportives

Ma passion a débuté au Stade municipal de Dakar, plus communément appelé « Champs de courses », où se dressent aujourd’hui la BHS et le CESAG. Ce stade abritait autrefois de nombreux matchs de la Coupe de l’AOF, dont plusieurs finales victorieuses de mon équipe de cœur, l’Union Sportive de Gorée, qui a décroché le prestigieux trophée à trois reprises. Ces victoires ont marqué les premiers instants de ma longue histoire avec le football sénégalais.

Le stade Iba Mar Diop : un haut lieu de l’athlétisme africain

Un autre stade qui a profondément marqué mon parcours est le Stade fédéral, rebaptisé Stade Iba Mar Diop en hommage au grand footballeur décédé tragiquement sur le terrain de Bamako en 1947. C’est ici que j’ai assisté à une compétition d’athlétisme mémorable, où les performances des athlètes sénégalais m’ont particulièrement impressionné. Je garde en mémoire le saut en hauteur spectaculaire de Idrissa Mahamath, un athlète tchadien, qui a franchi une barre de 2m03 sous mes yeux, rappelant le record de Thiam Papa Gallo, le champion sénégalais.

Le stade Wiltord de Saint-Louis : le théâtre de mes premiers exploits sportifs

Le Stade Wiltord de Saint-Louis, où j’ai passé de nombreuses heures pendant mes années au Lycée Faidherbe, occupe une place particulière dans mon cœur. En tant que membre de l’équipe junior du lycée, j’ai non seulement joué au football, mais aussi couru sur cette piste, notamment dans ma discipline de prédilection, le 200 mètres. Ce stade me rappelle la rigueur et la camaraderie qui ont façonné mon esprit sportif.

Le Stade de l’amitié : des matchs historiques et des rivalités passionnantes

Le Stade de l’Amitié, plus tard renommé Stade Demba Diop, a été le théâtre de nombreuses de mes aventures sportives, notamment lors des Jeux de l’Amitié en 1963. Pendant les années 70, j’y ai assisté à des rencontres mémorables de l’équipe nationale de football du Sénégal. Parmi les matchs les plus marquants, les confrontations Sénégal-Guinée, souvent appelées « Senghor-Sékou Touré », symbolisaient la rivalité entre les deux chefs d’État. Chaque rencontre était un véritable affrontement politique et sportif.

Le stade Léopold Sédar Senghor : les grandes occasions

Plus tard, c’est dans l’autre Stade de l’Amitié, devenu Stade Léopold Sédar Senghor, que j’ai de nouveau arpenté les gradins. Ce stade m’a vu assister à de nombreuses rencontres de football et d’autres événements sportifs d’envergure. Sa grandeur et son ambiance unique en ont fait un lieu incontournable pour tout supporter sénégalais.

Dakar Aréna et le stade Abdoulaye Wade : de nouveaux temples du sport sénégalais

Plus récemment, ma passion m’a conduit à Dakar Aréna à Diamniadio. J’y ai assisté à des moments forts de l’histoire du sport féminin, notamment lors de la demi-finale de l’Afrobasket féminin entre le Sénégal et le Mozambique, ainsi que la finale du Tournoi de Qualification Olympique de handball féminin contre l’Angola.
Enfin, ma découverte du mythique Stade Me Abdoulaye Wade à Diamniadio a été marquée par l’incroyable rencontre entre le Sénégal et l’Égypte, comptant pour les barrages de la Coupe du Monde 2022. Ce match retour, remporté par le Sénégal après une séance de tirs au but historique (aller 0-1, retour 1-0, 3 tab 1), est gravé dans ma mémoire comme l’un des plus grands moments de football auxquels j’ai eu le privilège d’assister.

Mon parcours de supporter aura donc traversé des décennies et de nombreux stades, chacun ayant laissé une empreinte indélébile dans ma mémoire. Des premiers matchs à Dakar aux grandes compétitions internationales, ces lieux incarnent pour moi bien plus que des terrains de jeu : ils sont les témoins vivants de ma passion inébranlable pour le sport sénégalais.

Voilà l’histoire du VIEUX SUPPORTER !

L’auteur-  Sidy Malick Ndiaye

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