Contentieux électoral- « Birame Yaya Wane n’a aucune légitimité de parler au nom de la liste « And Défarat CCIAD ».
Contentieux électoral- Birame Yaya Wane n'a aucune légitimité de parler au nom de la liste "And Défarat CCIAD".
Africaleadnews– (Sénégal) Les membres du bureau de la Chambre de Commerce de Dakar ont fait face à la presse ce jeudi pour rétablir la vérité sur le contentieux électoral agité ces derniers temps par le sieur Birame Yaya Wane dans la presse.
La correspondance du ministre des Finances et du Budget en date du 30 août 2024, qui recommande « l’exécution de l’arrêt de la Cour Suprême », sur les élections de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture (CCIAD) de 20210, nécessite un certain éclairage. Nous membres de la liste « And Défarat CCIAD », avons jugé opportun de s’exprimer sur ce contentieux qui date de 14 ans, suite aux gesticulations de M. Birane Yaya Wane, qui n’a aucune autorité pour parler au nom de notre coalition.
Nous profitons de cette occasion qui nous est offerte pour informer les autorités et acteurs du secteur privé que ce dossier est derrière nous.
Il est important de préciser par rapport à la correspondance du ministre des Finances ce qui suit:
« Dans le cas d’annulation des opérations électorales, il est procédé dans un délai ne pouvant dépasser trois mois à la convocation des électeurs pour de nouvelles élections » (donc à reprendre uniquement les scrutins annulés).
Par conséquent ce scrutin aurait dû être convoqué le 20 Mars 2013 par l’autorité.
Entre temps le Président de la République de l’époque qui venait juste de démarrer sa première mandature convoqua les deux protagonistes le 06 Avril 2013.
un « consensus » a été signé entre les responsables des deux listes « And Défarat Chambre de Commerce » et « Disso »
Dans une correspondance, datée du 06 mai 2013, adressée au ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, un « consensus » a été signé entre les responsables des deux listes « And Défarat Chambre de Commerce » et « Disso ».
Ledit document révèle qu’il est question que : le Président Lamine Niang termine son mandat à la tête de la CCIAD, la non-tenue des élections et une répartition paritaire (50/50) de tous les organes de l’Institution consulaire de Dakar (le Bureau, Assemblée générale et les Commissions techniques). Autre particularité, il est bien mentionné dans ce protocole entre les deux listes, « que sa mise en oeuvre ne nécessitera pas la retouche du Décret originel organisant les Chambres de Commerce qui sont toutes d’égale dignité ».
Chemin faisant, après le décès du Président Mamadou Lamine Niang, l’autorité en application des dispositifs pertinents de l’alinéa 2 de l’article 53 dudit décret, convoqua les membres de l’Assemblée générale de la CCIAD le 27 Novembre 2019, à l’effet d’élire un nouveau président en remplacement du défunt.
Ce qui fut fait et procès-verbal dressé, en date du 28 Novembre 20219. Deux candidats étaient en lice. Abdoulaye Sow et Ibrahima Lô.
« Le mandat du président Abdoulaye Sow ne souffre d’aucune illégalité »
Ainsi, l’actuel Bureau de la CCIAD avec comme Président Abdoulaye Sow, est issu des élections de novembre 2019. Le Président Abdoulaye Sow qui termine le mandat de Feu Mamadou Lamine Niang, ne souffre d’aucune illégalité, puisse qu’élu par l’Assemblée générale de la CCIAD et a été officiellement installé par le ministre du Commerce de l’époque Mme Aminata Assome Diatta et le gouverneur de la Région de Dakar, le 10 décembre 2019.
Par ailleurs, vient s’ajouter le fait que la loi 2027-15 du 06 février portant création de la nouvelle Chambre Nationale de Commerce d’Industrie et de Services anéantit le décret n°2003-827 du 10 octobre 2003 organisant les CCIA.
La seule ouverture qu’elle permet est consignée dans l’article 8 qui stipule: « A titre transitoire, les chambres consulaires existantes continuent de fonctionner, jusqu’à la mise en place des nouvelles assemblées consulaires résultant de l’application de la présente loi et de ses décrets d’application ».
Un autre problème vient complexifier davantage ce dossier, si on devait par extraordinaire reprendre le scrutin ce sera obligatoirement avec le fichier de 2010, c’est-à-dire celui d’il ya 14 ans. Une véritable gageure.
Malgré cette agitation entretenue par M. Wane, il faut signaler que la période 2019/2024 coincidant avec notre magistère en cours, la Chambre de Commerce de Dakar, s’est davantage repositionnée comme la structure majeure d’appui au secteur privé avec des performances remarquables en termes d’appui-conseil aux entreprises et recherche de partenaires à travers la relance de la diplomatie économique.
« La CCIAD pour une meilleure appropriation du PROJET »
Elle s’est également illustrée au cours de la période comme étant l’interlocutrice privilégiée de l’Etat pour relancer le partenariat public-privé. Et c’est ce même rôle qu’elle entend jouer pour faciliter une meilleure appropriation du PROJET par le secteur privé national en parfaite harmonie avec les nouvelles autorités.
Birame Yaya Wane n’a aucune légitimité de parler au nom de la liste « And Défarat CCIAD ».
Sur un autre registre, il est curieux de constater que le sieur Birame Yaya Wane qui s’exprime sur ce contentieux est aussi signataire du protocole de 2013, en atteste sa signature sur la feuille de présence.
En outre, il n’a aucune légitimité de parler au nom de la liste « And Défarat CCIAD ».